Quand ça ne veut pas sourire !
La courte défaite concédée ce dimanche face au Creusot sera peut-être ou probablement -cela dépend de notre optimisme ou pessimisme- lourde de conséquences au printemps. Le F.C.S.C. est désormais bien accrochée à la 12ème place. Même si mathématiquement tout reste possible, le challenge pour se sauver est maintenant haut perché.
Pourtant face aux bourguignons, les hommes d’Una Paea -privés de plusieurs joueurs importants -Neiceru, Verguet, Guérin, Naioko- ont tout donné. Ils méritaient mieux. Ils avaient même la victoire en poche à 4 minutes de la fin. Mais une ultime faute faisait tout basculer. Le buteur visiteur achevait son festival des 45 mètres en coin. 9ème pénalité et réussite optimale pour Galletier, l’arrière visiteur ! Et dire que le buteur habituel (Catinot) ne jouait pas…
Ce match, haché par un arbitrage (très) tatillon sur les placages au-dessus de la ceinture (6 cartons distribués !) fut cependant très intense avec un suspense de mise 80 minutes durant..
Le XV ciel et blanc avait bien entamé les débats avec un essai de Nawavu, au départ et à la conclusion d’un mouvement déclenché à 25 m de la ligne visiteuse avec Raoma au relai. Une pénalité plus tard, les bleus menaient 10-3. Mais privés de ballons, souvent punis (toujours ces fameux placages hauts), ils voyaient les bourguignons revenir puis les dépasser. Quatre pénalités plus tard, c’était un 13-15 à ma mi-temps. Obligés de souvent défendre, les sanclaudiens s’exposaient plus aux fautes. Logique.
La seconde période débutait très bien avec un essai rageur de Ribeaud. Nos bleus repassaient devant (20-15). Ce fut ensuite un chassé-croisé de pénalités. Le Creusot ne fut jamais véritablement dangereux près de la ligne mais profita des fautes locales. De plus est, la réussite insolente de Galletier (27 points) allait ensuite crucifier le F.C.S.C..
Beaucoup de regrets, une grosse déception au coup de sifflet final, la frustration était bien présente sur le terrain. Les remplacements à la mi-temps de Paea (blessé à la main), de Neiceru (malade) avaient aussi déséquilibré le potentiel physique du pack. Mais le banc se montra à la hauteur. Une belle partition défensive collective refoula inexorablement les assauts du Creusot. Jusqu’à ce dernier coup de poignard qui illustrait définitivement le réalisme des bourguignons.
En B, nouvelle lourde défaite d’une équipe courageuse, qui lâcha prise -comme souvent- en seconde période.
Un mois de repos maintenant. On va soigner les blessés et se tourner vers un mois de janvier décisif qui débutera par un déplacement capital à Andrézieux avant la réception de St-Priest…
Beau mais dur programme !