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Rodez favori mais…

En décortiquant le parcours de Rodez, on se demande bien qui pourra arrêter la machine à gagner aveyronnaise. Une seule défaite (d’un point) en phase de poules, Une différence de points marqués/encaissés énorme (734/299) tout comme en essais (94/27).

En phases finales, les aveyronnais n’ont véritablement jamais été inquiétés. Ils ont écarté successivement Nègrepelisse en 32ème (42-19 et 49-15) puis L’Isle sur Vienne en 16ème (47-14 mais battu à l’aller 23-27). En 8ème ils battaient Larressore (23-13). Caussade était dominé en quart (29-16).

Enfin dimanche dernier, dans un match fermé, ils venaient à bout des Sables d’Olonne (12-6). En résumé, des statistiques qui parlent d’elles-mêmes.

Annoncé dès le début du championnat comme le grand favori de la Fédérale 3, armé pour l’accession -sportivement et financièrement- Rodez Rugby a aussi de grandes ambitions. Porté par un public, des supporters bien présents eux aussi, il entend bien ramener le bouclier en Aveyron.

Mais alors qui peut les battre ? On a bien sur une petite idée derrière la tête.

La tension, la pression, l’enthousiasme aussi montent un peu chaque jour, chaque heure dans la cité de la pipe. Nos bleus sont déjà dans le match. Après un parcours solide en phases finales, ils ont eu chaud (au sens propre comme au figuré) dimanche face à l’Arpal XV. Ils sont passés tout en réalisant une partie loin d’être aboutie.

Il faudra obligatoirement monter le curseur. Dans le combat, mais là on sait qu’ils répondront présents, mais aussi dans la conquête et la discipline. Xavier Gaussens et Victor Bussot ont visionné la demi de leur adversaire. Comme l’on fait les coachs ruthenois. Chacun va s’appliquer à mettre en place une tactique qui tiendra compte de ces analyses. C’est de bonne guère.

Il faudra encore tenir compte de la météo. Grosse chaleur annoncée à Riom. Du même tonneau qu’à Monteux.

Enfin côté supporters, on aura droit à une belle confrontation. Dans l’esprit rugby bien sur.

C’est une finale avec le « bout de bois » au terme des 80 minutes (ou plus). On en a déjà des frissons.

MB