Frustrant ! Défaite d’un point à la sirène (23-24)
A Pontarlier, C.A. PONTARLIER bat F.C.S.C. 24-23 (mi-temps 3-18).
Les points pour le C.A.P. : 3 essais, 3 transformations et une pénalité.
Pour le F.C.S.C. : 3 essais (L’Huillier, Lapostolle et Neiceru) 1 transformation et deux pénalités Marini.
Frustrant, oui, c’est le moins que l’on puisse dire ! En menant 18-3 à la pause et même 23-10 à cinq minutes de la fin, on ne s’imaginait pas ce scénario catastrophe de fin de match.
Décidément ces ultimes minutes -durant toute la saison- auront coûté beaucoup de points au XV sanclaudien.
Dans ce match à enjeu (6ème place), ce fut âpre et engagée. Beaucoup de tension et de nervosité dans une première mi-temps qui permit malgré tout au XV ciel et blanc de prendre le large.
L’Huillier sur une superbe passe au pied de Marini, puis Lapostolle tout en puissance avaient scoré par deux fois. Deux pénalités de Marini et une transformation donnaient alors de l’ampleur au tableau d’affichage.
Piqués au vif et vexés de la tournure pris par ce match, dirigeants et public pontissalien faisaient monter la température lors de la rentrée aux vestiaires. Pas très joli !
C’était donc chaud, trop chaud et la fin de la rencontre allait encore monter d’un cran. Après l’essai de Neiceru, qui répondait au premier essai doubiste, on pensait avoir pris une sérieuse option sur la victoire (23-10). Mais le C.A.P. ne lâchait rien et parvenait à scorer tout près de la fin et revenait du coup à une marque des bleus (23-17). Cette fin de match électrique était aussi marquée (et faussée) par une distribution prolifique de cartons. L’Huillier (jaune), Labourier (2ème jaune= rouge) et Saini Neiceru (blanc) étaient sanctionnés. Les locaux poussés par un public déchainé parvenaient à marquer un essai accordé par l’arbitre mais jugé contestable pour le moins. Les doubistes arrachaient un succès -à la sirène- dans une ambiance folle.
Maigre consolation avec le point de bonus défensif, mais le destin reste dans les mains des bleus.
En B, on soulignera le courage d’une formation qui continue à répondre présent. Avec courage et abnégation. Bravo !
Photo archive : Steven Ruiz sous les regards de Neiceru et Arbey.