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Réalisme défaillant

Le point de bonus arraché pendant les arrêts de jeu, au bout du bout, grâce à une belle pénalité (pas facile) de Camille Plasse, atténuera (un peu) les regrets d’une défaite douloureuse.

Le XV sanclaudien a manqué de réalisme, au contraire de Meyzieu, bien organisé et qui ne loupa pas grand-chose dans ses moments forts.

Huit points laissé en route au pied, des situations chaudes, près de la ligne non converties, une discipline (encore) défaillante ont fait basculer le match.

Pourtant la partie avait plutôt bien commencé. Nawavu perçait sur 30 mètres mais oubliait Lhuillier pour un essai imparable (notre photo). Puis à la 9ème minute, ce fut un premier carton jaune (Naioko) pour un placage haut. Le butteur majolan Merle débutait son sans-faute (100% et 16 points). Trois pénalités en 6 minutes… Côté ciel et blanc, Alix Magnenat n’était pas dans un bon jour. Deux pénalités -plutôt bien placées- étaient manquées. 6-12 au repos.

Les visiteurs tuaient le match en 10 minutes au retour des vestiaires. Deux essais (transformés) et le trou était conséquent (6-26). A l’heure de jeu, c’est Léo Comte qui redonnait un (petit) peu d’espoir aux locaux à l’issue d’un exploit personnel. Il héritait d’un ballon en bout de ligne à hauteur des 40 mètres locaux, débordait puis tapait à suivre. Il était le plus rapide et plongeait pour un essai qui ramenait alors le score à 13-26. L’espoir de revenir, de réaliser une improbable « remontada » était faible et peu réaliste. Mais les bleus s’y accrochaient et ne renonçaient pas. Una Paea en marquant en force sur un temps fort et une pénalité jouée à la main, entretenait alors le suspense à 8 minutes de la fin. La transformation manquée écartait alors les bleus du point de bonus défensif espérée à minima (18-26).

Fin de match crispante, largement en faveur des ciel et blanc mais sans trouver la faille. Puis Camille Plasse, fraichement rentré, quasiment des 50 mètres en coin, ramenait sa formation à 5 points avec le BD à la clé.

Cette seconde défaite à la maison va obscurcir l’horizon.

Le déplacement à Tavaux pour y affronter un G.D.R. sans doute révolté et motivé s’annonce comme une bascule peut-être (déjà) décisive dans le bas du classement.