– Dernières cartes…
Si on effectuait un sondage sur les chances du F.C.S.C. de se tirer d’affaires, on serait vite fixé. Une grande majorité a déjà propulsé le XV ciel et blanc en Fédérale 3.
Mais comme le disent les politiques un sondage ne reflète pas toujours la réalité et le donc le verdict final.
On peut aussi se remémorer -certes c’est une autre époque- la saison 1964/65. Quatre matchs consécutifs de retard qu’il fallait gagner pour ne pas descendre de 1ère division. Au bout du suspense, le maintien était assuré après autant de succès sur Brive, Lannemezan, Le Creusot et Vienne.
Les temps ont changé. Aujourd’hui, pour espérer encore, il faudra -dans un premier temps- gagner les trois rencontres qui se profilent à Serger. Après St-Priest, il y aura Rillieux dans huit jours et puis le 11 février le XV de la Dombes. Le challenge est audacieux, incertain bien sur.
On va donc prendre les matchs les uns après les autres. C’est un discours bien connu mais qui s’apparente tout à fait à la situation.
Et on débute pas par le plus facile. St-Priest, deuxième au classement, c’est du solide. Les banlieusards lyonnais vont -de plus- effectuer ce déplacement avec la (grosse) volonté d’effacer la contre-performance de dimanche dernier (défaite chez lui face au G.D.R.). Au match aller, ce fut aussi la plus nette défaite de nos bleus (9-44). Alors on peut parler d’exploit en cas de victoire. Mais elle ferait tellement du bien ! Elle entretiendrait encore le suspense et le rêve qui en découle.
Nos bleus auront besoin plus que jamais du soutien de leurs supporters. Tout le monde sur le pont à Serger !
Côté compo, le groupe sera le même que celui de la semaine dernière. Avec aussi et toujours les mêmes critères d’exigences : discipline, conquête et un énorme cœur pour défendre le maillot, nos couleurs.
La B (espoirs) va se frotter au leader… Forfait au match aller, il faudra -encore et encore- serrer les coudes et surtout la défense pour éviter l’avalanche.
***Exceptionnellement il n’y aura pas de reportage photos pour ce match.
